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Le cancer de la thyroïde réfractaire est rare (environ 250 nouveaux cas en France par an). Il s’agit d’un cancer d’origine thyroïdienne qui n’est pas guéri par la chirurgie et le traitement par l’iode radioactif. Il peut s’agir d’un cancer différencié de la thyroïde, d’un cancer médullaire ou anaplasique.

Le cancer différencié de la thyroïde (papillaire, vésiculaire et peu différencié) localement avancé ou métastatique est réfractaire :

1/ Lorsqu’il est non opérable au diagnostic initial,

2/ En cas de rechute (ou de récidive) locale non opérable et non sensible au traitement par l’iode radioactif (ou iode 131),

3/ ou lorsqu’il y a des métastases à distance, non sensible au traitement par l’iode radioactif.

4/ ou persistance de la maladie après l’administration d’une activité cumulée de 600 mCi d’iode.

Le cancer médullaire de la thyroïde est développé aux dépens des cellules C de la thyroïde qui produisent une hormone appelée calcitonine. Ces tumeurs sont rares : elles représentent 5% à 10% des cancers de la thyroïde et leur incidence est estimée à environ 350 nouveaux cas chaque année en France. Cette tumeur est différente des autres types histologiques de cancers de la thyroïde (papillaire, vésiculaire, peu différencié et anaplasique) qui sont développés aux dépens d’une autre catégorie de cellule thyroïdienne, le thyrocyte. Dans la majorité des cas de cancers médullaires de la thyroïde, aucune cause n’est retrouvée. Cependant, 25% des cancers médullaires de la thyroïde sont héréditaires, dans le cadre d’une forme familiale appelée Néoplasie Endocrinienne Multiple de type 2 (NEM 2).

Un cancer anaplasique (ou indifférencié) de la thyroïde est également développé aux dépens des cellules folliculaires de la thyroïde, mais il a perdu toutes les fonctions de la cellule normale. Il s’agit d’une tumeur agressive, plus grave que le cancer différencié, qui n’est jamais sensible au traitement par l’iode radioactif. Pour cette raison il est classé parmi les cancers thyroïdiens réfractaires. Il est très rare et survient le plus souvent chez les personnes âgées.

Diagnostic

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Dans le cas du cancer de la thyroïde, l'échographie est systématiquement réalisée pour tout nodule détecté. C'est un examen indolore, qui consiste à faire glisser sur la peau du cou une sonde qui, grâce aux ultrasons, renvoie des images de l'organe. Cet examen est parfois suivi d'une cytoponction (prélèvement de cellules de la thyroïde). Il permet d'évaluer le risque que le nodule détecté soit un cancer. Une prise de sang est également effectuée pour mesurer la TSH et ainsi évaluer le fonctionnement de la thyroïde. Dans certains cas, d'autres examens pourront être envisagés, comme une scintigraphie thyroïdienne ou le scanner.

ICO centre référent TUTHYREF

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L’ICO, conjointement avec le CHU de Nantes, est centre référent Régional TUTHYREF. Il s’agit un réseau national de médecins spécialistes de la prise en charge des cancers réfractaires de la thyroïde, c'est-à-dire les cancers localement avancés ou métastatiques résistants à un traitement standard.

Son objectif est d'harmoniser les modalités de prise en charge de ces patients et de favoriser l'accès aux innovations thérapeutiques. Aussi, le réseau se réunit deux fois par mois par le biais d'une Réunion de Concertation Pluridisplinaire (RCP). Celles-ci sont composées d’un endocrinologue, d’un chirurgien et d’un médecin nucléaire, auxquels se joignent un oncologue médical et un radiothérapeute, un radiologue, un anatomo-pathologiste et un biologiste.

Vos praticiens ICO

Sous-titre
Oncologue médicale

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À Saint-Herblain

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Médecins nucléaires

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À Saint-Herblain

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