Liste des blocs

Qui sommes-nous ?

Texte

Dédié à la prévention des cancers, notre Département encourage l’éducation pour la santé auprès de nos patients, nos salariés mais aussi du grand public. On sait que 40 % des cancers seraient évitables si on changeait nos mauvaises habitudes de vie, parfois insoupçonnées.

Notre santé est précieuse, préservons-la !

Nos objectifs sont de contribuer à rendre les personnes plus autonomes et à être actrices de leur santé. Nous avons l’ambition de créer un « environnement favorable à la santé » à l’intérieur de notre établissement, avec par exemple la démarche "Hôpital sans tabac", et en relation avec les autres actions conduites à l’ICO, comme le soutien psychologique et social apporté aux employés. Nous nous associons aussi à d’autres acteurs pour contribuer à un environnement favorable à la santé, en « allant vers les habitants des territoires proches de l’ICO ». Enfin, via l’information et la communication, nous entendons lutter contre les fakes news.

dpsp
DPSP

Quelles sont nos missions ?

Texte

Le DPSP a pour mission de contribuer à la réduction des risques, des récidives des cancers, et à l’amélioration de la qualité de vie des patients en cours de traitement et au-delà. Les activités du DPSP se situent dans un continuum prévention, soins, suivi des personnes ayant un cancer et de leurs aidants.

facteurs de risque

Notre département a aussi pour mission d’aider les salariés de l’ICO qui le souhaitent à trouver les conditions d’une hygiène de vie leur permettant d’améliorer leur bien-être et leur qualité de vie.

On sait que les conditions de vie sont essentielles, (par exemple, le travail, le logement, le niveau de vie, ou l’air ambiant) et jouent un rôle incontesté sur la santé physique et mentale. L’une de nos missions est de travailler en collaboration avec d’autres acteurs pour trouver les conditions favorables à la réduction des inégalités sociales de santé, afin d’améliorer la santé des personnes et des familles les plus démunies dans les territoires proches de l’ICO. 

Notre ambition est de nous appuyer sur la « santé participative », une démarche qui reconnait la capacité aux personnes de prendre en mains leur propre vie et leur santé, en les impliquant dans les actions qui concernent des changements ayant un impact sur elles. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) parle d’empowerment , orientation que nous aimerions étendre dans nos projets à venir, de leur co-construction à leur co-évaluation avec les usagers.

prevention

 

Quelles sont nos unités ?

Sous-titre
L’Unité d’Éducation Thérapeutique du Patient (ETP) - responsable Dr Virginie Berger

Texte

L’OMS décrit l’ETP comme un accompagnement, prodigué par des professionnels spécifiquement formés, qui « vise à aider les patients à acquérir ou maintenir les compétences dont ils ont besoin pour gérer au mieux leur vie avec une maladie chronique. L’ETP fait partie intégrante et de façon permanente de la prise en charge du patient L’ETP comprend des activités organisées, y compris un soutien psychosocial, conçues pour rendre les patients conscients et informés de leur maladie, des soins, de l’organisation et des procédures hospitalières, et des comportements liés à la santé et à la maladie. Cette démarche pédagogique a pour but d’aider les patients, ainsi que leurs proches, à comprendre leur maladie et leurs traitements. Grâce à une relation centrée sur le patient en tant qu’individu, l’équipe d’ETP (infirmière, diététicienne, kinésithérapeute, socio-esthéticienne, enseignant en Activité Physique Adaptée, kinésithérapeute, assistante du service social, manipulateur de radiothérapie, psychologue, médecin, pharmacien) donne les moyens à chaque patient de prendre part activement à sa prise en charge afin de maintenir la meilleure qualité de vie possible. Cette posture pédagogique et personnalisée permet aux patients d’échanger plus facilement avec les professionnels de santé et/ou des patients ressources. L’ETP donne de la capacité à agir, développe l’autonomie des patients (empowerment) pour mieux traverser les périodes de traitements et mieux vivre avec leur maladie. L’ETP, en créant une relation différente de celle du soin direct, accompagne les patients dans le déploiement de nouveaux comportements adaptés à leur état de santé.

Sous-titre
L’Équipe de Liaison et de Soins en Addictologie - responsable Dr Marine Lecomte

Texte

L’ELSA a pour mission la prise en soins des individus présentant des troubles de l’usage de l’alcool, tabac, cannabis, mésusages de médicaments et autres addictions. L’alcool et le tabac étant les deux principaux facteurs évitables des cancers. 

elsa

L’ELSA assure une mission de dépistage, d’évaluation et de suivi des patients en cancérologie pour une diminution ou un sevrage des consommations. Elle forme les professionnels de santé au repérage, à la prescription des substituts nicotiniques et aide à coordonner les soins avec les acteurs extérieurs. Elle apporte un soutien indispensable aux patients pour combattre les addictions avec autant de force que le cancer.

 

Sous-titre
L’Unité de Gynécologie Médicale - responsable Dr Baptiste Sauterey

Texte

Incontournable à présent dans les Centres de Lutte Contre le Cancer CLCC, la Gynécologie Médicale est dédiée à la santé des femmes. Elle permet le suivi des femmes à risque familial de cancers mammaires et gynécologiques. Elle propose des méthodes de préservation de la fertilité avant les traitements pouvant provoquer une stérilité. Elle discute de la contraception adaptée à la maladie et des projets parentaux après cancer. Elle prend en charge les symptômes de ménopause induits par certains traitements (bouffées de chaleur, sécheresse vaginale…) et conseille sur la Santé sexuelle des couples. Son rôle est aussi la surveillance des lésions du col utérin (colposcopie) ou des anomalies vulvovaginales. La gynécologie médicale propose encore des échographies pelviennes exploratrices en cas de saignements gynécologiques, masses ou douleurs pelviennes qui seraient inhabituelles.

Sous-titre
L’équipe de Prévention du Risque Infectieux (EPRI) - responsable Stéphane Savouroux

Texte

En France, un patient sur vingt va déclarer une infection associée aux soins lors de son hospitalisation et 5500 décès chaque année sont dues à une bactérie multi-résistante. L’EPRI est une structure dédiée à la surveillance et à la prévention de ces infections au sein d’un établissement de santé, visant notamment à réduire le risque de leurs survenues et le risque de transmission croisée. Cet objectif prend tout son sens dans un centre de lutte contre le cancer où les patients qui sont pris en charge ont un risque plus important de contracter une infection. Ses missions sont diverses : veille sanitaire et signalement d’infection inattendue, investigation d’épidémies quand elles surviennent (pathogène émergent toxi-infections collectives, cluster, formation continue des professionnels (évaluation des pratiques, sensibilisation…) aux bonnes pratiques d’hygiène, participation au bon usage des antibiotiques, promotion de la vaccination (organisation de la campagne de vaccination antigrippale), surveillance de l’environnement des zones à risque de l’établissement.

epri

 

Sous-titre
L’Unité d’Oncogénétique

Texte

L’oncogénétique correspond à l’étude des prédispositions héréditaires aux tumeurs. On estime en effet qu’environ 5% à 10% des cancers sont d’origine génétique, c’est-à-dire liés à l’existence d’une altération dans un gène, le plus souvent héritée d’un parent. En fonction des antécédents familiaux, des caractéristiques d’une tumeur, de l’âge au diagnostic, une consultation d’oncogénétique, auprès d’un médecin généticien ou d’une conseillère en génétique, peut être proposée afin de préciser si une prédisposition héréditaire est suspectée dans une famille. Se connaître porteur d’une altération dans un gène de prédisposition permet de bénéficier d’un dépistage personnalisé précoce, pour permettre un traitement plus précoce donc plus efficace et moins lourd, voire des possibilités de chirurgie préventive. Enfin, dans certaines situations, la connaissance du statut génétique peut permettre de guider les traitements en rendant par exemple possible l’accès à des traitements ciblés sur la maladie.

Quel est notre projet pour 2023-2027 ?

Texte

Pour ces cinq années, le Département de Promotion de la Santé Prévention s’est donné comme objectifs de 1) de majorer l'offre de prévention, notamment d'améliorer le repérage des facteurs de risque de cancer des patients, pour limiter les récidives, tout en prenant soin du bien-être ; 2) contribuer aux efforts de réduction des inégalités sociales et territoriales de santé (ISTS), exposant les plus démunis à développer plus de cancers, par un accès limité aux informations et aux soins et concourant à l’injustice sociale. ; 3) renforcer la « santé démocratique » pour donner aux patients les connaissances et les moyens d’agir pour être acteurs de leur propre santé et soutenir leurs aidants ;. 4) mieux identifier et informer les personnes à haut risque familial de cancer. 
Ce projet se concrétisera comme suit : 

  • Renforcer l'offre en ETP, notamment en ORL et curiethérapie, aidée par les outils numériques.
  • Répondre à des appels à projets pour financer des interventions à visée de réduire les ISTS, par exemple. Avoir plus recours à la démarche « d’aller vers » la population pour toucher les ‘invisibles et les plus fragiles’. Tout cela se fera en poursuivant le développement de partenariats avec les Instances de l’Etat, les acteurs du privé et les associations sur les territoires concernés.
  • Créer un parcours (Prise En Charge Coordonnée Ambulatoire-PECCA) pour les patients atteints d’une mutation génétique à surrisque de cancer, pour des informations optimisées sur la surveillance personnalisée, les chirurgies prophylactiques, les contacts d’associations de patients témoins, et le soutien psychologique proposé.
  • Mettre en place une Equipe de Liaison et de Soins en Addictologie (ELSA) bi-site pour repérer et soutenir le sevrage des personnes atteintes d’addiction, par l’ETP ou des consultations individuelles. Former le personnel de santé au Repérage Précoce et Intervention Brève (RPIB) pour un premier recours. Obtenir la médaille d’or du label « Lieu de Santé sans Tabac » (LSST).
  • Accompagner et informer les aidants des malades, pour limiter l’épuisement physique et mental trop souvent rapporté.