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La progression tumorale résulte de mécanismes complexes d’interactions variées entre les cellules dérégulées et leur environnement tissulaire, immédiat ou distant. La compréhension de l’ensemble de ces mécanismes permettra d’envisager l’usage de nouvelles molécules thérapeutiques mieux ciblées, mais aussi de mieux comprendre la réponse cellulaire à ces molécules.

Nous mettons en œuvre des moyens de pointe pour identifier les protéines « marqueurs » impliquées dans ces interconnections au travers d’outils d’analyse dédiés et appuyés par une grande expertise disponible au sein de l’équipe.

L’équipe est composée d’un assemblage pluridisciplinaire de scientifiques et de cliniciens ayant des compétences complémentaires dans plusieurs disciplines, qui permet de combiner recherche fondamentale et translationnelle.

En 2023 l’unité se subdivise en deux entités à bénéfice mutuel : la structure recherche et la structure plateforme Prot’ICO, bien distinctes.

Les progrès rapides dans le domaine de la spectrométrie de masse et des logiciels d’apprentissage automatique en analyse des données permettent d’appréhender le protéome plasmatique (circulant), extracellulaire et cellulaire jusqu’au niveau subcellulaire en prenant en compte de la dimension temporelle. Ces progrès permettent une meilleure compréhension des aspects fonctionnels et dynamiques du développement tumoral, et permettent dès à présent d’envisager l’analyse de très faibles quantités d’échantillon, jusqu’à la cellule isolée, un idéal encore difficile à atteindre. Sur le plan méthodologique, ces travaux portent aussi bien sur des fluides biologiques (pour la recherche de marqueurs circulants) que sur des lignées cellulaires en culture ou des coupes de tissus (issues de collection expérimentale sur modèles tumoraux animaux ou provenant de patients). Dans ces deux derniers cas, les objectifs visent à identifier, au niveau subcellulaire in vitro, des marqueurs d’invasion tumorale ciblés spécifiquement par des traitements, ou des modifications des composantes du microenvironnement tumoral apportées par des molécules agissant simultanément sur plusieurs cibles / voies de signalisation in vivo.

Sur un plan plus fondamental, l’équipe cherche à comprendre les mécanismes d’échappement à la sénescence induits par les traitements, avec l’hypothèse où certains facteurs solubles et leurs récepteurs exprimés par les cellules cancéreuses joueraient un rôle dans la reprogrammation de clones plus agressifs sélectionnés par les traitements. En lien avec cette plus grande agressivité, certains travaux portent également sur le rôle de la transition épithélio-mésenchymateuse au cours de la tumorigenèse, et de la reprogrammation métabolique des mitochondries.

 

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